Un studio de jardin

Un studio de jardin

La solution idéale pour vos enfants

Il y a quelques années, pour votre aîné, la recherche d'un logement étudiant, en ville, n'avait pas été un souci. Vous aviez trouvé, certes après quelques mois de recherches, un lieu de vie acceptable et correspondant à votre budget. Aujourd'hui, vous savez que la crise du logement s'est installée un peu partout dans l'Hexagone, et elle est particulièrement grave pour les étudiants. En France, en 2023, il manquait 250 000 logements pour les près de 3 millions d’étudiants et étudiantes. Le temps passe et la crise des logements étudiants semble plus tendue que jamais. Vous avez encore deux autres adolescents qui souhaitent poursuivre également leurs études et vous craignez de ne pouvoir leur trouver un logement, même en colocation... L’immobilier est devenu très cher pour les étudiants : inflation, non-respect par certains bailleurs de l’encadrement des loyers... La crise immobilière nationale impacte plus les logements étudiants qui voient leur loyer monter en flèche dans certaines villes en tension. 

C'est le cas à Lyon où vivent Stéphanie et Patrick et leurs trois enfants. Le couple possède une coquette villa, en banlieue, et apprécie de vivre dans la nature, à seulement 30 minutes de Lyon. Leur maison est entourée d'un vaste terrain arboré. Quand leur fils aîné, Alexandre, il y a quelques années, avait décidé d'entreprendre des études de droit dans la capitale des canuts, le couple s'était mis en recherche d'un studio et avait trouvé relativement facilement. Leur fils avait un peu rechigné car le logement n'était pas aussi proche de la faculté de droit qu'il l'avait souhaité. Ses parents lui avaient expliqué que la région Auvergne-Rhône-Alpes était la deuxième région étudiante de France et qu'il devait s'estimer content. Alexandre avait reconnu qu'ils s'étaient bien débrouillés car certains de ses amis n'avaient toujours pas trouvé. Effectivement, la région Auvergne-Rhône-Alpes accueille près de 13% des effectifs de l'enseignement supérieur français. L'académie de Lyon, qui rassemble 7,6% des effectifs nationaux, en est une composante importante. A la rentrée 2020, elle comptait quelques 200 000 étudiants.

Pallier à la difficulté de se loger

Stéphanie et Patrick avaient suivi de près l'évolution de l'offre locative pour les étudiants, leur fille cadette, Anna, souhaitant elle aussi poursuivre des études mais à l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Lyon. C'est vrai qu'elle était douée. Ses différents professeurs d'arts plastiques, tant au collège qu'au lycée, l'avaient toujours encouragée à persévérer dans cette voie. Elle était l'artiste de la famille ! Il fallait également penser au "petit" dernier, Paul, qui suivait de deux ans sa sœur. Féru d'écologie, il s'était déjà renseigné sur les métiers dans cette branche. Il hésitait avec l'architecture.


Ne voulant pas se faire piéger, Stéphanie et Patrick se sont dit qu'ils devaient s'y prendre longtemps à l'avance à propos de la recherche d'un logement pour Anna. Stéphanie, travaillant dans une agence immobilière, suivait de près l'évolution du marché.

 Et les nouvelles n'étaient pas bonnes. Un soir, elle montra à Patrick et Anna un article dans lequel s'exprimait le Comité local pour le logement autonome des Jeunes (CLLAJ) de Lyon: "Depuis fin 2021 à Lyon et Villeurbanne, nous agissons contre les loyers excessifs et pour contenir les hausses abusives." Stéphanie mit sous le nez de Patrick un autre reportage. Selon une récente enquête de l’Unef Lyon (Union nationale des étudiants de France), la capitale des Gaules était devenue la deuxième ville universitaire la plus chère, derrière Paris. Il fallait en moyenne dans les 600 euros par mois pour louer un studio dans le privé. Le logement représente 57% du budget mensuel d’un étudiant, ce qui est énorme. Anna surenchérit en expliquant qu'elle a entendu à la radio une enquête édifiante: "Pour la rentrée 2022-2023, la hausse des loyers pour un studio est de 2,76%, soit bien supérieure à la moyenne nationale».


Les avantages d'un studio de jardin

Prenant le problème à bras le corps, Stéphanie et Patrick se sont dit qu'il devait exister une alternative à un logement en ville. Ils avaient remarqué dans leur quartier que des voisins avait fait installer, au bout de leur terrain, une sorte de studio de jardin." Allons les voir pour nous renseigner", avait proposé Patrick. Reçu avec plaisir, le couple avait découvert le petit chalet en bois. Les voisins leur avaient expliqué qu'ils avaient proposé cette solution à leur fils, sentant grandir en lui un besoin d'indépendance.

"Cette annexe dans notre jardin préserve à la fois notre intimité et la sienne. Et puis on continue de garder un œil sur lui", avait souligné avec une petite pointe d'ironie le voisin. Sa compagne avait ajouté : "Vous savez, je suis psychologue en milieu scolaire et il est reconnu que l''apprentissage de l'autonomie passe par la responsabilisation des adolescents. Et quoi de mieux que de gérer son espace de vie pour apprendre ?" Les voisins avaient été rassurés de savoir leur grand enfant proche de la maison et lui s'était montré heureux que ses parents lui fassent confiance. "Il gère son quotidien, fait ses courses et s'est mis à la cuisine. De temps en temps, il nous invite ! C'est amusant."

"En tout cas, ce studio de jardin habitable est fort bien conçu", avait reconnu Stéphanie , "et ce pourrait être une solution au problème du logement de nos futurs étudiants. Leurs chambres actuelles ne sont pas bien grandes et les chamailleries, sur le bruit que fait l'autre, sont de plus en plus régulières. L'un et l'autre ont besoin de calme pour préparer leurs examens." Patrick était d'accord: "En plus, Anna, aux Beaux-Arts, aura besoin de vraiment plus d'espace. L'autre jour, elle m'a montré ce que fait l'artiste Pierrick Sorin, dont elle est fan. Elle aimerait, comme lui, créer des décors dans lesquels elle mettrait en scène son propre hologramme." La conversation avec les voisins s'était prolongée sur les installations artistiques contemporaines, parfois énigmatiques pour les non initiés. En se quittant, les voisins les avait invités à revenir avec Anna, si elle souhaitait visiter le studio de jardin. Ils leur avaient remis une brochure de la société Hédonia choisie pour construire le studio de jardin en bois. Ils n'avaient pas tari d'éloges sur cette entreprise alsacienne. "Nous avons choisi le modèle Athéna à toit plat. Il fait 33 m2. Vous avez remarqué comme il s'intègre harmonieusement dans le parc ?" Stéphanie et Patrick étaient conquis. Restait à convaincre les enfants, surtout Anna qui y habiterait la première. A moins que Stéphanie le récupère pour en faire son propre bureau...

Que de fois ils ont discuté avec les enfants, le soir, de ce problème récurrent. L'actualité rapportait quasi quotidiennement des exemples sur le sujet: peu d’offres, insalubrité, arnaques... Trouver un logement à Lyon était devenu un enfer pour de nombreux étudiants. Certains, privés d'un toit, n'avaient pas d'autre solution que de dormir dans leur voiture. Désolant. Un dimanche après-midi, réunion au sommet entre les protagonistes. "Bien, les enfants, et cela s'adresse surtout à toi Anna, nous avons trouvé une solution plus pratique et moins onéreuse que de chercher un logement à Lyon où les locations sont de plus en plus difficiles à trouver, et affreusement chères." Patrick et Stéphanie détaillèrent le projet. "Ce studio de jardin fait 33m2, ce qui est une belle surface. Il a un coin cuisine entièrement aménagé, une chambre séparée de l'espace de vie, une salle d'eau, des WC. On l'a visité chez des voisins qui en ont un dans leur jardin. Il y a même des rangements astucieux grâce aux placards intégrés. Et vous pourrez le décorer comme vous voudrez !" Anna se montra un peu dubitative: "Oui, il a l'air très bien, mais pour aller aux Beaux-Arts, ça va être galère non ?" Paul mit son grain de sel: "Tu sais qu'une aire de covoiturage a été récemment créée, tout près de l'arrêt de bus de la ligne A23 ? C'est la ligne qui démarre au bout de notre rue, à 200 mètres. L'aire est légèrement en contrebas de la route, près du supermarché." Paul fit aussi remarquer que les matériaux utilisés par Hédonia étaient "super écolos". Effectivement, il était stipulé dans la brochure que l'entreprise promouvait un habitat sain, utilisant des matériaux biosourcés, d’origine végétale. "Donc, tout le monde est d'accord ?", demandèrent Stéphanie et Patrick. Un grand "oui !" fut la réponse des deux adolescents.

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